Fin d’année , et dernier dialogue social

Voilà la fin de l’année approche , toujours accompagné par la pandémie.

Et qui plus est , rien de bien réjouissant à vous annoncer, suite au dernier dialogue social de l’année .CDS spécial covid 

Une fois encore la terminologie covid de cette période nous revient 

PCA agents du siège: ICI

Renfort spécial covid lycée maintenu jusqu’au vacances de février 2022.

Et toujours quelques voix de chefs d’établissement grognant sur la suppression de pots de fin d’année.

Et au pied du sapin ?c’est bien vide !

Pas de dégel du point d’indice  cette année ,ni en 2022 

Pas d’augmentation de pouvoir d’achat.

Pour les catégories les plus défavorisées que l’on retrouve dans les lycées  pour la majorité ,comme à chaque fois on a besoin de vous.

« les salaires vont augmenter” a promis le président du Medef. Si un cabinet de conseil spécialisé sur la question estime une augmentation des salaires de 2,36% en moyenne en 2022, la réalité est toute autre.

Alors que s’ouvrent les négociations annuelles obligatoires, les propositions patronales, indécentes rapportées aux résultats des entreprises, ne couvrent même pas la hausse des prix.

À cela s’ajoute, dans certains secteurs, le sentiment d’un manque de reconnaissance des efforts produits depuis le début de la crise.

Aussi, la liste des salariés en grève pour de meilleures rémunérations ne cesse de s’allonger dans tous les secteurs d’activité

Chez Arkema, le leader de la chimie des matériaux, la direction a avancé 1,7% pour les augmentations générales alors que le chiffre d’affaires devrait atteindre près de 9 milliards d’euros cette année.

Chez Dassault Aviation, qui vient de signer le “contrat du siècle” de 14 milliards d’euros, la direction a offert généreusement 1,6% d’augmentation générale.

Conditions de travail, temps de travail, salaires, les raisons ne manquaient pas chez Tipiak où les salariés ont débrayé après le versement d’une prime exceptionnelle au PDG d’un demi-million d’euros.

 C’est après l’échec des NAO que les salariés de Leroy Merlin ont entamé un mouvement de grève. Après 14 jours de mobilisation, ils ont obtenu une revalorisation pour les bas salaires de 4 %, soit une augmentation mensuelle de 65 euros.

Les fonctionnaires réclament eux aussi des revalorisations salariales.

Car si les ministres demandent aux entreprises d’augmenter les salaires, l’Etat est loin de donner l’exemple alors que le point d’indice est gelé depuis 10 ans. La reconnaissance de l’engagement et des compétences des agents de la fonction publique, encensée avec la crise sanitaire, ne passera pas par une revalorisation des salaires des agents.

En effet, le gouvernement vient de refuser de dégeler le point d’indice des 5,4 millions de fonctionnaires dont la rémunération s’érode au fil des ans. Selon l’Insee, de 2009 à 2019, elle a diminué de 0,7 %.

La colère grandit.

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