Aujourd’hui, au-delà de la partie indiciaire de la rémunération que le gouvernement rêve de faire
sauter, la rémunération des cadres repose sur deux actes libéraux :
Le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP),
L’entretien annuel qui fixe des objectifs individuels en niant le collectif de travail et la culture territoriale
Ainsi, ce sont bien les cadres dont la rémunération est de plus en plus individualisée qui sont particulièrement percuté·es par ce changement de paradigme avec le développement de différentes primes qui constituent des outils pour assujettir les cadres à l’asphyxie financière des services publics. Ils contribuent à la perte de sens et d’intérêt général et du service public. La reconnaissance des qualifications, de la fonction d’expertise et de l’exercice des responsabilités nécessite une REVALORISATION de l’ensemble des salaires, à commencer par ceux des jeunes diplômé·es.
lire la suite :
Poster un Commentaire