Le 15 mars, alors que la commission mixte paritaire (CMP), qui se compose de 7 députés et 7 sénateurs, s’était réunie afin d’aboutir à un texte commun, nous étions plus de 1,5 million à battre le pavé pour dire non à la réforme des retraites profondément injuste, injustifiée et injustifiable.
Le lendemain, jeudi 16 mars, les organisations syndicales s’étaient données rendez-vous devant l’Assemblée nationale avant le vote de la réforme pour rappeler la représentation nationale à ses responsabilités envers leurs électeurs mobilisés depuis plusieurs semaines contre ce projet.
Le gouvernement a répondu à cette immense mobilisation populaire par le déni démocratique !
Alors qu’elle se savait coincée sans majorité pour voter ce projet de loi, la Première ministre a décidé de déclencher l’article 49.3 de la constitution qui engage la responsabilité du gouvernement et met ainsi fin au débat démocratique qui n’aura jamais eu lieu à l’Assemblée nationale.
Au parlement, tout au long de l’examen du texte de loi, le gouvernement a fait le choix du passage en force :
- avec des procédures accélérées,
- refusant de passer au vote sur les amendements,
- pressions sur les élus.es ou les groupes,
- concessions à la droite.
Aux travailleurs, le gouvernement et le patronat ont répondu par la répression :
- réquisitions des grévistes,
- interventions policières sur les occupations de lieux de travail,
- arrestations,
- intimidations,
- mise en cause du droit de grève.
-
Ce que la CGT dénonçait comme injuste, hier, l’est encore plus aujourd’hui et cela ne peut que nous encourager à amplifier les mobilisations et les grèves, la lutte continue !
Forte du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme, en toute indépendance, dans des actions calmes et déterminées.
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