
Avant l’ouverture de ce simulacre de négociation, intitulé « conclave sur les retraites », Bayrou
avait annoncé « rechercher une voie de réforme nouvelle, sans aucun totem ni tabou », y compris
sur l’âge de départ à la retraite. Sans surprise, dès les premiers échanges, il n’était plus question de
revenir sur les 64 ans.
LE 19 MARS 2025, LA CGT QUITTAIT LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES
Sophie Binet, notre secrétaire générale confédérale, dénonçait alors la décision du Premier ministre, qui « enterrait »tout retour à 62 ans.
Alors que l’ensemble des organisations syndicales représentatives revendiquaient d’une même voix l’abrogation de la réforme Macron-Borne, certaines d’entre elles ont choisi de prolonger leur participation à cette mascarade jusqu’au 23 juin pour une fois de plus négocier la longueur de la chaîne ou le poids du boulet.
Pour la CGT, une seule revendication, le retour à 62 ans par l’abrogation de la réforme, préalable au retour à la retraite à 60 ans maximum à taux plein, et des départs anticipés pour les catégories actives et insalubres !
Ces revendications sont portées par une large majorité de salarié·es. Bien que Bayrou souhaite « que l’opinion française… prenne conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons », un nouveau sondage confirme la colère et le rejet des Français·es face aux réformes successives
contre nos régimes de retraites par répartition :
- 6 Français·es sur 10 refusent le relèvement de l’âge légal
ou l’allongement de la durée de cotisation. - 78 % s’opposent à la sous-indexation des pensions.
- 86 % rejettent toute baisse des pensions.
- 90 % des retraité·es y sont particulièrement opposés.1
- 82 % sont pour soumettre à contribution les dividendes
versés par les entreprises à leurs actionnaires.2
Ce qui prouve que la grande majorité de la population n’est pas dupe : la situation catastrophique dans laquelle nous sommes est de la responsabilité de ceux qui nous gouvernent.

Poster un Commentaire