-
Grosse tension ce vendredi à Montbéliard où le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté est réuni pour son débat d’orientation budgétaire. En pleine séance, l’élue d’extrême-droite Sophie Montel (Les Patriotes) « a en effet révélé l’existence d’un courrier dans lequel laPrésidente (Marie-Guite Dufay [PS], Ndlr], se serait engagée à lui donner la parole endiscussion liminaire, comme si elle était encore à la tête d’un groupe, au mépris du règlementintérieur et de la Conférence des Présidents qui est censée organiser nos débats », selonFrançois Sauvadet, tête de file de l’opposition de la droite et du centre au conseil régional.Après avoir dénoncé la prise de parole de l’ancienne tête de file du Front national, FrançoisSauvadet s’est vu répondre par Marie-Guite Dufay qu’il avait donné son accord à la prise deparole de Sophie Montel..@sauvadet a demandé une suspension de séance, en réaction au droit de parole donné àSophie Montel alors qu’elle n’est pas présidente de groupe. @MarieGuiteDufay dit qu’il avaitdonné son accord. “Je ne peux plus siéger dans une assemblée où il y a un tel mensonge”, dit-il.— Grégoire Molle (@GregoireMolle) 17 novembre 2017Après être sorti, @sauvadet est revenu dans l’hémicycle de la #sessionplénière du conseilrégional, pour dire que son groupe (droite, centre et indépendants) ne siégerait pas pour la finde la séance. « C’est extraordinaire », réagit @MarieGuiteDufay— Grégoire Molle (@GregoireMolle) 17 novembre 2017Une affirmation qualifiée de « mensonge » par le président du conseil départemental de Côte-d’Or. Qui s’indigne : « Elle m’a personnellement mis en cause en assurant que j’avais donnémon accord pour offrir deux expressions politiques à l’extrême droite que j’ai combattue toutau long de ma vie politique, et dont je suis la cible depuis mon élection à la région. Cemensonge n’est pas supportable. Quand les valeurs sont en jeu et que ma morale est mise encause, il ne peut y avoir de faiblesse dans la réaction.Avec l’ensemble des élus du groupe de l’Union de la droite et du Centre, nous avons doncdécidé de quitter la session du Conseil régional en demandant la réunion en urgence d’uneconférence des Présidents, présidée par Mme DUFAY elle-même, afin de mettre un terme àl’ambiguïté qu’elle entretient dans ses relations avec la tête de liste de l’extrême droite enBourgogne-Franche-Comté depuis trop longtemps ».A l’issue de ce « clash », les élus du groupe de l’Union de la droite et du centre ne sont pasrevenus dans l’hémicycle. Par ailleurs, les élus du groupe Front national ont également quittéla séance.Ce n’est pas parce que le groupe d’extrême-droite au Conseil régional Bourgogne – Franche-Comté a explosé il y a quelques mois que les débats ont gagné en sérénité.Démonstration hier, où l’assemblée régionale siégeait à Montbéliard. Certes, l’éxécutif étaitmis sous pression par l’intersyndicale qui manifestait bruyamment à l’entrée du bâtiment,contestant la réforme du statut des 4000 agents du Conseil régional, et a dû composer endéjugeant son négociateur, Michel Neugnot.Petites explications si jamais vous n’avez pas tout compris« Depuis la nuit des temps cela fonctionne »Mais ensuite, en début d’après-midi, ce fut le pompon avec une altercation violente entreFrançois Sauvadet et la présidente Marie-Guite Dufay, sur le thème des « facilités de paroles »données à Sophie Montel, qui n’est plus chef de groupe politique. L’élu de Côte d’Or enviendra même à contester la défense de Marie-Guite Dufay, l’accusant de « mensonge », seretirant de l’hémycycle, revenant et invitant tout le groupe de la Droite à quitter la séance. Cequi se passa.Puis au final, c’est le groupe FN et son nouveau leader Julien Odoul qui pris les pas desRépublicains-UDI dans la confusion totale.source le bien publicVoilà ce que pense Sophie …..et c’est pas la gentille Girafe
J’allais oublier, parait-il que nous avons dix semaines des congés par an !!
Poster un Commentaire