La ministre en charge de la Fonction publique a ouvert ce jour une séquence de concertation baptisée « conférence sur les perspectives salariales ».
Peu d’éléments déterminants et inédits ont, à ce stade, émergé de cette première réunion.
La CGT, très circonspecte sur un tel exercice dont la conclusion est prévue à quelques semaines des élections présidentielles, jugera de sa participation et de son investissement au vu des prochains rendez-vous et de leur contenu.
D’ores et déjà, en revanche, l’actualité vient bousculer les annonces de la ministre du 6 juillet dernier.
En effet, l’augmentation légale et a minima du SMIC au 1er octobre contraint le gouvernement à procéder en urgence à une revalorisation des plus basses rémunérations de la Fonction publique, une partie des mesures prévues pour le 1er janvier 2022 se retrouvant déjà obsolète.
Alors que cette revalorisation – tant du SMIC que des indices minimaux de la Fonction publique- est notoirement insuffisante aux yeux de la CGT, il n’en demeure pas moins qu’elle va avoir des conséquences plus que problématiques.
Poster un Commentaire