Éducation, santé, justice, eau, énergie, culture, transports… Les services publics font partie de notre quotidien.
Même si la crise sanitaire a une nouvelle fois prouvé leur importance, le gouvernement continue de les considérer comme une charge et d’organiser leur démantèlement.
Alors que l’hôpital manque de personnel, de lits et de matériel, le gouvernement persiste dans ses projets de réduction des coûts.
Organisation des entreprises publiques calquées sur le modèle privé, affaiblissement du statut général des fonctionnaires, fermeture de nombreux lieux d’accueil de proximité…
Les attaques contre les services publics se multiplient au détriment des principes d’égalité et de proximité censés le régir, mettant à mal les fondations de la cohésion sociale.
Faire preuve de réalisme pour sortir d’une crise mondiale nécessiterait plutôt de donner les moyens aux services publics de jouer leur rôle.
Des centaines de milliers de fonctionnaires doivent être recrutés rapidement. Il est indispensable de mettre fin à toutes les formes d’emplois précaires et non statutaires qui ont été développées.
Pour répondre aux besoins des populations, une réappropriation publique des biens et de la gestion publics est nécessaire. La création d’espaces démocratiques communs aux salariés, aux usagers et aux élus doit permettre la prise en compte des besoins des populations, de l’intérêt des salariés et du rôle des élus.
Le Conseil national des services publics doit devenir une véritable commission nationale de définition des besoins, d’organisation et d’évaluation des services publics.
Des dizaines de milliers de Français n’ont pas reçu les professions de foi des candidats aux élections régionales et départementales. Le Sénat a créé une commission d’enquête sur le sujet. ICI
Le nouveau plan stratégique de La Poste confirme l’accélération des fermetures de bureaux de poste. Des mobilisations ont lieu partout en France.Il reste aujourd’hui environ 5 300 bureaux de poste dits « de plein exercice » (qui proposent tous les services que l’on peut trouver dans un bureau de poste), alors qu’ils étaient encore 8 414 en 2017.ICI
Des décennies de délocalisations ont mis à mal les implantations industrielles sur le sol français. La réindustrialisation doit s’appuyer sur les connaissances des salariés.
De son côté, l’industrie automobile a vu disparaître près de 52 000 emplois depuis 2008. Dacia, Clio, 208… Aucune des trois voitures les plus vendues en France ne sont produites sur le territoire.
La future voiture électrique à bas coût de Renault va être produite en Chine pour être ensuite vendue sur le territoire français. Il serait pourtant possible et plus écologique de la produire en France. ICI
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