En 2021, les femmes ont encore, en moyenne,une retraite inférieure de 40% à celle des hommes.
28% des femmes retraitées perçoivent les minima sociaux, pour cause de retraite trop faible. 60% seulementdes femmes touchent leur retraite à taux plein.
De ces inégalités, naissent des inégalités dans le travail :
carrières hachées, temps partiels imposés, métiers sous rémunérés car « féminisés » – dans le social et médicosocial,dans le commerce, la restauration… Ces métiers sont en 1re ligne durant la pandémie, métiers toujours pas ou très insuffisamment revalorisés !
Le 8 mars, je manifeste pour :
• L’augmentation et la revalorisation des pensions,avec une indexation sur l’évolution des salaires et
pas de retraite en dessous du SMIC revendiqué par la CGT ;
• Le rétablissement de la ½ part supplémentaire pour le calcul de l’Impôt sur le revenu pour les personnes vivant seules et ayant élevé au moins un enfant(la suppression de la ½ part a pénalisé particulièrement les femmes) ;
• Le rétablissement de l’exonération de la majoration de 10% de la retraite pour 3 enfants et plus ;
• L’octroi de la pension de réversion sans condition d’âge ni de ressources, portée à 75% de la pension du conjoint et étendue hors mariage (pacs et concubinage).
Pour un service public de prise en charge de la perte d’autonomie et une sécurtié sociale à 100 % :
Les « Aidants familiaux » qui pallient le plus souvent au manque de personnel et de structures adaptées à la perte d’autonomie sont très majoritairement des « Aidantes ».
Le manque de places dans les structures d’accueil,de soins du « grand Age » et le coût exorbitant du « reste à charge » accentuent le phénomène.Les « requins de la finance » ont flairé la manne et
se nourrissent du désengagement de l’Etat (toujours pas de Loi Grand Age !), de l’exploitation des personnels,sous-payés et en sous-effectifs. Le scandale des Ehpad Orpéa était dénoncé depuis des années par les personnels et leurs syndicats mais le Gouvernement et le Ministère de la Santé ont fermé leurs yeux et leurs oreilles !
Les femmes retraitées, qui représentent les ¾ des résident·e·s de ces établissements , sont les principales
victimes de ces pratiques.
Le 8 mars, je manifeste pour :
• Un service Public de la prise en charge de la perte d’autonomie, géré par la branche Maladie
de la Sécurité Sociale et financé par les cotisations sociales ;
• La création de 200 000 emplois dans les Ehpad et 100 000 dans le secteur d’Aide à domicile,
avec des salaires revalorisés pour toutes et tous et des formations qualifiantes.
Le coût pour l’Etat : 80 Milliards d’euros mais à relativiser puisque l’Etat fait cadeau chaque année
de 90 milliards d’euros en « allègement de cotisations sociales » aux entreprises, dont plusieurs continuent à délocaliser, licencier des salarié.e.s et à refuser des augmentations de salaires à celles et ceux qui restent !!!
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