Alors qu’elles sont maintenant plus diplômées que les hommes, les femmes gagnent toujours, en moyenne un quart en moins.
C’est comme si chaque jour elles arrêtaient d’être payées à 15h40.
4 facteurs expliquent principalement cet écart :
— Le « plancher collant », les temps partiels qui sont la norme dans de nombreux métiers féminisés et génèrent horaires décalés, précarité et salaires inférieurs au smic mensuel.
— Les « parois de verre », la dévalorisation des métiersdans lesquels les femmes sont concentrées, où les qualifications, les responsabilités et la pénibilité ne sont pas reconnus
— Le plafond de verre ou « plafond de mère », les discriminations de carrière et le fait que les femmes accèdent moins aux responsabilités professionnelles
— La part variable de la rémunération et les primes qui, sous une apparente neutralité dissimulent en fait des critères indirectement discriminants pour les femmes (présentéisme, charisme, participation au chiffre d’affaire…). C’est ce qui explique que plus on monte dans la hiérarchie de l’entreprise, plus les écarts se creusent.
#8mars15h40 : En grève pour l’égalité
Le 8 mars la CGT et de nombreux syndicats et associations féministes appellent à la grève féministe.
Cela peut passer par :
◈ Une journée de grève ;
◈ Un débrayage (ou une déconnexion) à 15h40, heure
à laquelle chaque jour les femmes cessent d’être payées ;
◈ L’interpellation de l’employeur sur les écarts de salaire,
ou les violences au travail ;
◈ La participation aux manifestations organisées
dans toute la France ;
◈ L’affichage d’un fond d’écran pour celles et ceux
qui télétravaillent ;
◈ Une action symbolique sur le lieu de travail
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