De fait, en prenant en compte le processus des élections politiques (présidentielles puis législatives),
cela revient à dire que la valeur du point d’indice, base des traitements de tous les personnels, restera
gelée a minima jusqu’à l’automne prochain.
LA SITUATION EST POURTANT CATASTROPHIQUE !
L’absence de revalorisation du point d’indice depuis 2021 — hormis les deux fois 0,6 % de la fin de
l’ère François Hollande — a déjà généré des pertes de pouvoir d’achat d’un niveau inédit.
Sur cette période (janvier 2010 – janvier 2022), la valeur du point a reculé de 12,7 % en regard de
l’inflation : un gouffre !
Aujourd’hui, les quatre premiers échelons du C1, le premier grade de la Fonction publique, sont
payés au niveau du SMIC.
C’est le cas également des deux premiers échelons du C2.
Et c’est le cas du salaire d’entrée dans la catégorie B avec un recrutement effectué en moyenne
à bac +3 !
Les carrières en sont rendues à un état de délitement tel qu’un agent de catégorie C partant du
premier grade et parvenant au sommet du deuxième gagnera en moyenne… 15 euros par an !
Au rythme actuel de l’augmentation du coût de la vie (au minimum 3 % en glissement annuel), les
mois prochains seront synonymes de pertes de pouvoir d’achat encore aggravées et de situations plus
que préoccupantes.
Si, comme il est prévisible, une nouvelle revalorisation légale du SMIC intervenait cet été, un cadre de
catégorie A sera recruté à peine 11 % au-dessus du salaire minimum !
IL EST DONC PLUS QUE TEMPS DE METTRE UN TERME À CES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ !
Et il n’est plus question qu’on nous resserve la ritournelle du coût prohibitif de l’augmentation de la
valeur du point.
Depuis 2000, pendant que les pouvoirs exécutifs successifs bloquaient les salaires des fonctionnaires,
la fortune des milliardaires français a été multipliée par 6, s’accroissant de plus de 400 milliards
d’euros !
Sur les deux dernières années (2020 et 021), les entreprises du CAC40 ont engrangé près de
140 milliards de profits dont les trois quarts ont servi à verser des dividendes juteux – ou à procéder
à des rachats d’actions – à des actionnaires déjà gavés !
Dans le cadre de sa campagne, la CGT revendique en urgence une augmentation de 10 % de la
valeur du point.
En solde net (une fois pris en compte les rentrées liées aux cotisations sociales salariées et impôts),
le coût se situe à environ 12 milliards d’euros.
12 milliards d’un côté pour plus de 5 millions d’agentes et d’agents et 400 milliards pour moins de 50
personnes, les exigences de la CGT n’ont vraiment rien d’exorbitantes, c’est le moins que l’on puisse
dire !
Une dernière donnée pour s’en convaincre.
De 2010 à 2021, la part des rémunérations et retraites versées aux ayants droit de la Fonction publique
a reculé d’environ un point dans les richesses créées (le fameux PIB). En espèces sonnantes et trébuchantes,cela représente à peu près 25 milliards d’euros.
Tout cela confirme que de fortes augmentations générales des salaires sont à la fois justes socialement
et possibles économiquement.
Initiatives connues à ce jour :
- Besançon : 10H30 – Place de la Révolution
- Belfort : 10H00 – Maison du Peuple
- Saône et Loire : à partir de 8h00 – Rassemblement départemental à Saint Martin Belle Roche sur le site d’Eurosérum pour la défense de l’emploi avec menace de fermeture.
- Montceau Les Mines :8h30 – parking de l’Embarcadère (avec arrêt à Jeanne Rose)
- Geugnon :8h30 – parking du stade (arrêt Paray le Monial parking Gifi )
- Chalon Sur Saone:9h00 – Parking Californie (Besson) (arrêt à Tournus en gare)
- Dijon : 11h30 – Rassemblement Place de la Libération
- Lons le Saunier : 15h00 – Place de la Liberté
- Dole : 10h30 – Avenue de de Lahr
- Nevers : 10h30 – Place Carnot
- Vesoul : 14h00 – Rassemblement Place des Allées
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