« Rame, rame, rameurs, ramez ».
Depuis quelques jours, le refrain de Souchon me trotte dans la tête. Le service après-vente du gouvernement pour dégonfler la mobilisation.
L’enfumage ne prend pas, la « pédagogie » est un flop.
Même les mesures dites « sociales » ne figurent pas dans le texte initial. Le gouvernement promet de les adopter… plus tard, par décret. À court d’arguments, les défenseur·ses du projet sont à deux doigts de prophétiser l’écroulement de l’économie si la réforme échoue.
Plus ils expliquent, plus les Français·es sont contre.
Jeunes, ouvrier·es, employé·es, mais aussi cadres, chef·fes d’entreprise… sont majoritairement contre. À l’image des commerçant·es de province qui ont baissé leur rideau lors de la manif du 19 et encouragé leurs employé·es à y participer.
Du rejet à l’action, il n’y a qu’un pas.
L’inquiétude des fins de mois reste prégnante. Mais l’effort supplémentaire sur les retraites est la petite goutte d’eau de trop. Le soutien au mouvement social grandit. Plus encourageant encore, de nombreux·ses travailleur·ses décident de le rejoindre.
La résignation ne sera pas au menu du 31 !
La force du rassemblement encourage partout et largement la mobilisation. Pour l’élargir, il faut rappeler que la grève est un droit pour toutes et tous, syndiqué·es ou pas.
Pour un effet boule de neige, la CGT et ses militant·es mettent toutes leurs forces dans la bataille pour permettre au plus grand nombre de s’impliquer le 31 pour amplifier et poursuivre le mouvement.
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