Alors que Médecins Sans Frontières demande que les brevets sur les tests du Covid-19 soient abolis et que les entreprises vendent ces tests à prix coûtant, en France, leurs prix sont fixés depuis déjà plusieurs semaines .
Les premiers tests ne pouvaient être réalisés que dans les laboratoires de recherche ou les CHU car ils supposaient des manipulations par des techniciens compétents. Ils valaient, et valent toujours 135 euros, selon un prix défini dans le cadre du Référentiel des Actes Innovants Hors Nomenclature (RIHN). C’est le dispositif permettant de rémunérer des actes de biologie et d’anatomopathologie innovants.
Ces tests sont financés à 100 % par une enveloppe nationale (MERRI- Mission d’enseignement, de recherche, de référence et d’innovation), hors budget de l’hôpital. Les patients n’ont donc rien à débourser. A titre de comparaison, aux Etats-Unis, le prix des tests hospitaliers est très variable mais tourne autour d’une moyenne de 900 dollars, hors acte médical.
Les tests automatisés à haut débit, apparus depuis, peuvent être réalisés dans les laboratoires d’analyse médicale en ville, ou à l’hôpital s’il est équipé d’automates. L’Assurance maladie a fixé le prix à 54 euros. Il rémunère l’acte de biologie et non pas l’objet test, qui lui, n’y contribue que pour une petite partie. Le prix a été calculé sur la base d’un mixte entre le prix proposé par l’industriel au laboratoire d’analyse et la valeur attribuée à l’acte médical.
A titre d’exemple, le suisse Roche vend son test 13 francs suisses, prix catalogue (avant négociation avec l’acheteur), soit 14 euros environ. Le patient est remboursé à hauteur de 70 % par l’Assurance maladie, le solde étant pris en charge par les assurances complémentaires.(source lesechos)
Techniquement, Jérôme Salomon a précisé que l’État avait acquis
des automates pour multiplier les tests. Ce qui permettra
d’augmenter de 10 000 le nombre de tests dès la fin de cette
semaine du 23 mars, et d’en ajouter près de 10 000 de plus par jour
la semaine suivante.
Les tests actuels sont dits PCR, pour polymerase chain reaction, et fondés sur la biologie moléculaire. À partir de prélèvements de la muqueuse
nasale notamment, la méthode consiste à en extraire et en amplifier
de l’ADN ou de l’ARN afin de détecter des agents pathogènes, comme les virus. La DGS prévoit aussi d’utiliser d’autres types de tests, comme des autotests et des tests rapides, en fonction du développement et de la mise sur le marché de nouveaux tests pour le dépistage du nouveau coronavirus.
NG Biotech, a développé un test permettant de détecter l’immunité au virus(source OuestFrance)
Le Premier ministre a affirmé qu’il était « probable » que la fin du confinement n’intervienne pas « en une fois et pour tout le monde ». Il a également indiqué étudier « des possibilités de déconfinements régionalisés, ou en fonction de résultats de tests ou de classes d’âges. »
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