Mobilisation mondiale pour le droit à l’avortement

LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS
Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui
dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l’avortement ou sont en
passe de le faire, quatre réduisent son accès.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel
elles avaient pourtant accès dans leur pays.
En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco.
Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se
réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est
un droit.
avortementlesfemmesdecident@gmail.com
https://www.facebook.com/avortementeurope

Collectif Avortement en Europe, les femmes décident
Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent
sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont
obtenu de haute lutte.
Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est
totalement interdit ou très restrictif

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En France, 1/3 des femmes ont recours à l’IVG au cours de leur vie
• 150 centres IVG ont fermé au cours des quinze dernières années
• 18 % des avortements sont réalisés en dehors du département de résidence des
femmes concernées. C’est même plus de 40 % pour la Haute-Loire, l’Ardèche, l’Ain, la Haute-Saône
• Entre 3000 et 4000 femmes sont contraintes d’aller avorter à l’étranger chaque année

Seuls 3 % des généralistes et des gynécologues pratiquent des IVG Chaque année, dans le monde,47000 femmes meurent dans le monde des suites d’une IVG non sécurisée

LA CGT DEMANDE
la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG. Rappelons qu’en Italie, où plus
de 80 % des médecins refusent de pratiquer l’avortement, la clause de conscience n’est pas un enjeu symbolique, mais un véritable problème de santé publique
l’augmentation des moyens et des personnels, le renforcement et la réouverture des centres IVG menacés par les lois hospitalières régressives
la prise en charge à 100 % des moyens de contraception, le renforcement de l’éducation sexuelle en direction des jeunes et l’allongement du délai légal de pratique de l’IVG
une meilleure formation de l’ensemble des personnels soignants
l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et dans la Constitution française.

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