Pénurie de sens

Les chrysanthèmes sont de sortie.

La semaine prochaine, c’est déjà la Toussaint. Hier, le thermomètre affichait 25° et le géant du CAC 40 une hausse de 43 % de son bénéfice au troisième trimestre.

Tout va bien !

Le président de la République s’est dit prêt à accorder la retraite à 64 ans au lieu de 65. Enfin, si les syndicats acceptent que ceux qui ont commencé à bosser tôt, bossent plus longtemps.

Cynique ? non PRAG-MA-TIQUE !

Droit dans ses bottes, il promeut le grand bond en arrière en s’accrochant à la théorie du ruissellement. Une supercherie qui détruit la planète, creuse les inégalités et fertilise le terreau de la haine. Tout est bon pour éviter de parler partage des richesses jusqu’à flatter les bas instincts de l’extrême droite.

Coup double

Le meilleur chemin pour éviter le piège est de redonner du sens au combat pour la dignité des femmes et des hommes en allant chercher, avec les premier·es concerné·es des hausses de salaires, de meilleures conditions de travail, des emplois…

C’est possible !

La multiplication des luttes et les avancées arrachées ces dernières semaines sont un encouragement à renforcer l’activité syndicale au plus près des travailleur·ses et à construire la prochaine journée nationale de mobilisation le 10 novembre prochain.

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