Refusons l’économie de guerre

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Le 24 février est une triste date anniversaire. Il y a un an, les troupes de Poutine agressaient l’Ukraine. Depuis, le conflit n’en finit pas, provoquant de lourdes pertes humaines et matérielles.

Une guerre qui n’en finit pas

Depuis un an, les missiles, les bombes et les mines antipersonnel dévastent l’Ukraine, faisant des dizaines de milliers de morts et de blessés, meurtrissant les populations civiles.

Ces derniers temps, les combats s’intensifient et les prises de positions internationales se multiplient. La France va livrer des chars légers AMX-10 à l’Ukraine ; l’Iran fournit des armes à la Russie ; la Chine et l’Inde lui vendent des composants. 

Stop à l’escalade guerrière

Le droit des Ukrainiens de se défendre doit être reconnu, la question de l’internationalisation du conflit ne manque pas de se poser. Le spectre de la 3e guerre mondiale se profile. 

« Ce n’est pas en entretenant une course sans fin aux armements qu’on va régler le problème. Cela revient à faire le jeu de la guerre » avertit Véronique Martin, secrétaire confédérale.

Il devient urgent de réaffirmer avec vigueur et détermination que la seule voie possible reste la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales. 

En outre, cette course aux armements nous entraine dans une économie de guerre qui prend le pas sur les budgets sociaux, supprimant toute possibilité de progrès social.

Le président Macron a prévenu de la nécessité d’engager la France dans une économie de guerre, avec l’augmentation de 118 milliards d’euros de la future Loi de Programmation militaire (LPM) 2024/2030. Il prévoit aussi l’augmentation des « réservistes », passant de 40 000 à 105 000 en 2035, afin de préparer notre pays à un conflit majeur.

Réformons l’ONU, supprimons l’OTAN

L’ONU doit réformer son fonctionnement pour remplir la mission qui lui est dévolue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : prévenir et régler les conflits entre pays autrement que par les armes.

À l’heure actuelle, le fait que le conseil de sécurité n’accueille que 15 membres dont 5 membres permanents avec un droit de veto – Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni – empêche toute solution diplomatique au conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Le droit de véto doit être supprimé ; l’OTAN doit être dissoute ; le traité d’interdiction des armes nucléaires, ratifié par 54 pays, doit être mis en œuvre.

Exigeons la paix en Europe et dans le monde.

Pour qu’une paix juste et durable soit gagnée au plus vite, l’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine appelle à participer à la marche pour l’Ukraine qui aura lieu le samedi 25 février 2023 au départ de République à 14h en direction de Bastille. D’autres initiatives seront organisées sur le territoire pour le retrait des troupes de Poutine d’Ukraine et une paix juste et durable dans la région. 

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