Surprise ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Commission du dialogue social précipitée .

L’ordre du jour contrairement à ce qu ‘on pouvait penser n’est pas le conseil de défense du lundi 6 décembre et ces nouvelles recommandations sanitaires . 

Qu’apprend t-on samedi 4 décembre ? A  l’ordre du jour , la fermeture des locaux des services administratifs  entre le 27 décembre et le 3 janvier prochain, donc fermeture d’un service public qu’est le conseil régional .

Heureuse surprise pour les uns !

Mauvaise surprise pour d’autres ?

Pendant le comité technique le directeur général des services a évoqué cette possibilité qui n’était pas à l’ordre du jour du comité technique .

Seule la cgt est intervenue pour dire son désaccord sur la manière dont cette demande de congés était faîte et le délai très court de celle-ci .

Bon nombre d’agent(e)s de services   voient cela comme une obligation pour ces demandes de congés.

La CGT est opposé à la fermeture de la collectivité pour les raisons suivantes :

La fermeture d’un service public, même non essentiel, participe à la dégradation de l’image de la fonction publique et des agents publics, au sein de la population. Image suffisamment mise à mal par des médias dont on connaît les accointances.

Fermer un service public quelqu’il soit est contraire au principe de continuité du service public que la CGT a toujours défendu et continuera à défendre.

La CGT est opposée à la fermeture telle qu’elle a été proposée. Proposition de dernière minute, avec une pointe d’autoritarisme (contraire aux valeurs démocratique de la CGT)argumentation « douteuse» : 80% des agents auraient demandé des congés ladite semaine, ou seraient d’accord, suite à un sondage de la direction. Il faut savoir que les congés sont posés (prévisionnellement  ou définitivement) en début de quadrimestre, ce qui permet de maintenir un service minimum dans les périodes de vacances scolaires. Fonctionnement de la collectivité bien établi depuis la fusion.

Si la région ferme l’ensemble des bâtiments, notre employeur propose soit de poser des congés,soit de télétravailler, ou de devoir 35 heures à la collectivité qui serait rendu à raison de 10 minutes de présence par jour sur l’année 2022, et de maintenir les astreintes techniques. De plus, notre employeur a annoncé qu’il n’était plus question de faire cadeau (de jours) aux agents.

Cette proposition révèle quelques contradictions, facilement identifiables, mais aussi une rupture d’égalité entre les agents de notre collectivité, participant au mal être bien trop présent au sein des équipes.

Nous vous rappelons que le Plan de Continuité des Services avait imposé, au plus fort de l’épidémie (mars 2020) à près de 140 collègues d’être présent quotidiennement sur leurs lieux de travail.

Aujourd’hui ceux qui ne peuvent télétravailler sont obligés de choisir entre poser des congés ou devoir 35 heures à la collectivité. Ce qui est inadmissible pour la CGT.

L’argument « ultime » avancé est l’arrivée d’une « 5ème vague » avec une mutation du virus

COVID, et donc certainement une crainte de notre employeur de « cluster » au sein de notre collectivité.

Devons nous rappeler le temps d’incubation d’environ 7 jours, qui fait que nous reviendrons sur notre lieu de travail avec une possibilité d’être contaminés sans le savoir, avec les effets que nous savons.

La CGT est à ce jour encore plus opposée que jamais au regard des manœuvres ayant eu cours dès la connaissance du positionnement de notre syndicat à cette proposition.

En effet, il a été demandé aux agents, dans au moins deux services, de poser leur congés ladite semaine de fermeture alors qu’aucun vote, pourtant obligatoire, n’avait eu lien ni comité technique, ni en assemblée plénière. Car c’est au élus de notre collectivité d’en décider en dernier lieu après un vote en comité.

De plus, au regard du retour négatif d’un nombre conséquent de collègues (y compris parmi ceux qui ont des congés prévus de longue date, ladite semaine) face à la proposition de fermeture, la position de la CGT en ressort confortée. Elle ne déviera donc pas d’un pouce, et gardera ses valeurs comme lignes directrices d’action pour la défense des agents de la région, du service public et de ses usagers. Et s’opposera à toute forme d’autoritarisme telle que définie dans ses statuts.

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