Ensemble, pour gagner des augmentations de salaires !

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Cet été, sous couvert de « mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, le gouvernement a fait adopter deux lois qui non seulement ne répondent en rien aux besoins qu’expriment la majorité des salariés mais dénaturent notre système de protection sociale et le droit du travail. Sans surprise la macronie a étendu sa majorité à droite et pire elle s’associe à l’extrême droite contre des hausses de salaires.

Depuis plusieurs mois la CGT alerte sur la faiblesse des salaires, des pensions et des minima sociaux et de nombreux salariés se sont mobilisés pour gagner des augmentations de salaires, pour une vraie reconnaissance de leurs qualifications et de leur travail.

En choisissant délibérément de parler de pouvoir d’achat sans parler de salaires, le gouvernement choisit de pénaliser une énième fois les salariés les plus précaires et l’ensemble du monde du travail à travers le tassement des grilles vers le bas et l’affaiblissement du financement de notre système solidaire de sécurité sociale (75 milliards d’exonérations de cotisations sont offerts aux entreprises en 2022 !).  A travers ces choix ultralibéraux il participe activement à la dévalorisation des qualifications et pousse les salariés à faire d’autres choix de vie, de métiers.

Dans le même temps, les profits s’envolent, les richesses et les aides publiques sont captés par les plus riches. Ainsi, 70 milliards ont été versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2021, un nouveau record !

Alors oui, fin de l’abondance pour le patronat et tous ceux qui ont profité de la crise et qui continuent la course infernale aux profits.

Les travailleurs et travailleuses ne peuvent plus se contenter de miettes issues de leur production. Ils et elles aspirent légitimement à maitriser leur travail et le fruit de celui-ci. Or les politiques menées creusent toujours plus les inégalités. C’est indécent pour le monde du travail seul producteur des richesses, ça ne peut plus durer ! Par exemple, les cadeaux fiscaux aux entreprises depuis le premier quinquennat représentent 21 milliards d’euros par an soit 3 fois le montant nécessaire pour éradiquer la grande pauvreté (7 milliards)

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